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notes d'un cours d'anglais en novembre

Dernière mise à jour : 19 janv.


j’ai besoin d’écrire. ça fait partie de mon être déjà, de comment je suis. je ne peux pas me separer de mon écriture, car il n’y a rien entre ce que j’écris et ce que je vis, car mes écrits sont ma vie et rien d’autre. tout ce que j’écris c’est tout ce que je pense. si je n'écris pas, c’est parce que je ne pense pas, si je ne pense pas, c’est car je suis mort. quand je n'écris pas, je suis mort. et quoi faire par rapport à tout ce qui s’installe autour de moi ? je ne m’installe pas, ce sont les endroits qui s’installent et qui m’obligent à me sentir étranger. et pourquoi je n’écris pas toujours comme ça ? je sais que mon écriture devient de plus en plus abstraite et sans forme, tel que mon esprit. je ne suis rien à part une figure abstraite, mon individu ne présente pas une géométrie définie, je flotte entre états et amalgamations : je ne suis rien à part de vapeurs ; mais les personnes autour de moi ne se manifestent pas d’une façon si différente. je ne laisse point d’apercevoir les regards tristes, les paroles sans émotion, les marches sans âme et les visages sans vie. qu’est-ce qui se passe dans leurs têtes ? j’aimerais pouvoir sortir de ma perspective et entrer dans celle d’autrui. 


comment définir toutes ces choses ? je ne peux pas, rien peut être défini dans mon vécu. tout s'éloigne et se déforme. tout reste vague, tout reste flou. et je me sens fatigué, mon énergie s'épuise et je ne sais pas quoi faire à part écrire.


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